Les Juges de tutelle ont beaucoup trop de pouvoir, ils agissent en tyrans ! Ils ont tous les droits sur le protégé et même sur ses proches,il y a vraiment quelque chose qui ne tourne pas rond.
Ces juges se prennent vraiment pour des rois, voire pour des Dieux... c'est malsain et très dangereux, il faut réagir, c'est urgent, ce sont des dictateurs en fait, de vrais dictateurs ... c'est effrayant
Quand on voit que 80 juges des tutelles réussissent à " mettre au pas " un million de personnes qu'ils maintiennent sous leur botte, on ne peut pas d'empêcher de penser à ce qui s'est passé en France sous l'Occupation
Je ne me bats pas contre les tutelles simplement parce que la tutrice W a été infecte avec nous mais parce que le système tutélaire est une monstruosité !
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Daniel Pisters (lundi, 17 septembre 2018 16:06)
(I) Je pense plus au stalinisme qu'au nazisme, mais le phénomène totalitaire auquel nous sommes confrontés dans ce contexte relève d’un mélange d’ancien et de nouveau ; les totalitarismes précédents, c’est de « l’ancien » même si leurs modèles respectifs se perpétuent sous différentes formes. Ce qui est relativement nouveau, c’est cette forme hybride d’oligarchie empreinte de corporatisme (celle des magistrats, avocats, notaires… assistants sociaux - ne les oublions pas ceux-là, qui sont vassalisés aux premiers). Elle est très attachée à sa suprématie jusqu’à l’étayer dans les soubassements maçonniques du Pouvoir et à s’en réclamer comme d’un droit divin et sévit à deux niveaux, pour répondre à deux intérêts d’origine différentes mais parfaitement convergents, harmonisés :
1) Tout d’abord le sien (son intérêt, à son niveau), pour la conservation, la consolidation de ses privilèges absolutistes et leurs extensions au détriment de la plus élémentaire humanité. Les juges ne font pas respecter la loi, ne l’appliquent pas (sauf quand elle leur convient) : se situant au-dessus d’elle, il la bafoue. Ce n’est pas le moindre de leurs privilèges : celui de se substituer à la loi. Les juges se prévalent de ce que la loi n’étant pas parfaite et adaptée à tous les cas, il faut bien un juge pour combler ses lacunes et prendre des décisions qui ne découlent pas directement de la loi. Ce rôle correctif (la loi dit ceci et en même temps dit cela ; je laisse à l’appréciation de Monsieur le Juge de déterminer s’il faut tenir compte de ceci ou de cela…) se transforme en pouvoir décisionnel empreint de tout l’arbitraire dépendant des dispositions du juge. Or, la disposition générale de la magistrature est celle de Punir (voir Punir, une passion contemporaine de Didier Fassin). La punition doit être sévère et plus elle est inadaptée au degré de culpabilité réel de l’accusé, plus elle sera jugée sévère. Comme la règle est de plus en plus de punir sévèrement, elle sera perçue comme une bonne punition. D’un autre côté, il appartient au juge de faire preuve d’une clémence confinant au laxisme le plus relâché. Par cela même, ce contraste déroutant entre une sévérité démesurée, féroce pour punir de petits délits et une clémence presque bon enfant à l’égard de véritables criminels, les juges censés maintenir l’ordre dans la société y sèment le chaos et l’incertitude pour au moins 3 raisons qui les intéressent :
Daniel Pisters (lundi, 17 septembre 2018 16:07)
(II) 1.1) Ce déséquilibre, ce manque de logique induit chez ceux qui les constatent, du moins le ressentent, pour ainsi dire, instinctivement (le plus souvent avant de l’oublier) une dissonance cognitive qui les conditionnent insidieusement à admettre que 1 > 2 puisque la sévérité de la punition est d’autant plus grande, toute proportion gardée, que le délit est mineur (nous ne sommes pas loin ici de 1984 de Georges Orwell, et de ce fameux passage sur cette séance de torture visant à faire admettre et même croire que 2 + 2 = 5).
1.2) Punir avec une sévérité inversement proportionnelle à la gravité du délit ou crime permet de punir plus de gens puisqu’il y a plus d’infractions aux code de la route, de dépassements du taux d’alcool (de moins en moins) toléré dans le sang, de dépassements des limitations de vitesse (de 5 km/h), de non déclaration de peccadilles au fisc; autrement dit parce qu’il y a infiniment plus de gens à punir pour des délits mineurs que pour des meurtres sanguinaires, viols odieux, pour des malversations graves et répétées telles que détournement de fonds de la part de responsables d’association caritatives, de protection de la nature et des animaux, sans parler des politiciens et des banquiers manifestement récidivistes.. Le but n’est pas de punir justement, le but de la magistrature est de punir plus et de plus en plus de gens avec de moins en moins bonnes raisons de punir.
1.3) L’arbitraire assoit le Pouvoir du Tyran (voir Caligula de Camus, mais aussi les purges staliniennes). La magistrature s’assure de pouvoir mal agir en toute impunité, en rendant des jugements iniques, et ainsi se rassure sur l’infaillibilité de son Pouvoir (voir Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon d’Elio Petri avec Gian Maria Volonté mais il s’agit là d’un chef de la police – c’est différent). Les rituels satanistes auxquels se livreraient certains magistrats – intouchables – leur serait aussi une façon de se prouver qu’ils sont au-dessus des lois et de la morale qui les inspire plus ou moins et qu’ils sont hors de portée de toute investigation pouvant les viser sur base de ce motif qui s’ornerait même de sacrifices rituels tels que l’éventration de bébés.
Daniel Pisters (lundi, 17 septembre 2018 16:08)
(III) 2) La magistrature pouvant
a) S’élever au-dessus des lois de la logique et troubler de ce fait les esprits qui en viennent à se demander si ce ne sont pas eux qui se trompent, selon 1.1)
b) Viser un nombre d’autant plus grand de personnes qu’ils punissent plus souvent et plus sévèrement des délits mineurs que de vrais crimes, selon 1.2)
c) S’élever au-dessus des lois en se servant de ses lois comme d’un socle qui leur sert d’autant mieux à assoir leur Pouvoir qu’ils bafouent ses lois elles-mêmes en allant fort probablement jusqu’à commettre des crimes sadiques et barbares, selon 1.3)
Cette magistrature, donc, qui agit comme un organe autonome qui n’a de compte à rendre à aucun autre et qui exerce son autorité sur presque tous les autres (politiques compris – le tribunal militaire n’étant sollicité par le civil qu’en cas de guerre ou par rapport aux conséquences immédiates de celle-ci – à vérifier) représente l’appendice et le modus operandi idéal à l’échelle nationale d’un superpouvoir à l’échelle internationale. Ce superpouvoir est trop vaste et délocalisé à la fois pour être cerné convenablement dans ce contexte. Des essais intelligents ont été consacrés à cette question comme l’Homme Nu – ou la dictature invisible du numérique de Marc Dugain et Christophe Labbé, qui « post-figure » le cauchemar de 1984 de Georges Orwell, génie visionnaire et très imaginatif quant à la perversité et à la cruauté brutale du système, insurpassable même, je pense, alors que ce livre, bénéficiant d’une nouvelle traduction, a été écrit en 1949.
Si un superpouvoir à l’échelle supra nationale veut s’exercer à l’échelle nationale, il n’a pas de meilleur outil de persécution et d’abêtissement que celui qui peut exercer un pouvoir direct sur la population et cela sans avoir à s’en justifier, puisqu’il n’y a que lui-même pour se juger lui-même.
Daniel Pisters (lundi, 17 septembre 2018 16:09)
(IV) La nouvelle règlementation européenne foutant dans le même sac des déficients à « tutélariser » : les déments séniles ou non, les handicapés et les personnes prodigues (tout cela selon quels critères ?) flatte les rapaces de la magistrature qui ne demande que des proies d’autant plus faciles à déchiqueter que leurs contours sont imprécis car chacun de nous est plus ou moins fou, handicapé (fût-ce visuellement) et dépensier (d’autant plus que le système nous y pousse). Ce n’est qu’une question de degré, par rapport à laquelle on tranche en fonction de rapport médicaux établis par des médecins plus ou moins complices du même système. Je reviens ici au point 1.2) puisque plus les profils des personnes à mettre sous tutelle sont mal définis, plus aisément on trouvera des raisons de les y soumettre, ce qui va exactement dans le même sens que celui de cette volonté de punir de plus en plus souvent et plus durement pour des délits mineurs, tout simplement parce qu’il y a infiniment plus de gens qui en commettent qu’il n’y a d’assassins ou de violeurs.
Il y a d’autres facteurs déterminants de ce que j’oserais qualifier, en détournant un peu le sens, d’iniquité magistrale (ce qui est assez pertinent dans la mesure où les magistrats se prennent pour des professeurs de vie qui nous apprennent à être d’une certaine façon et à ne pas être d’une autre). Par exemple, les assassins et les violeurs, ceux qui font des attentats provoquent chez le peuple un choc émotionnel qui le ramène dans le giron protecteur d’une justice et d’une police qui ne font rien d’autre que de refiler le paquet nauséabond à celles d’un autre pays dans le cas des attentats, et à le traîner d’étape en étape d’un procès interminable dans celui des autres. En sommes, il s’est passé quelque chose, puis il ne se passe plus rien. On a jeté un pavé dans la mare, ce qui provoque des cercles d’onde qui s’élargissent puis se rétrécissent jusqu’à ce que la surface devienne à nouveau égale.
Ce qui signifie que le peuple a besoin de recevoir des chocs, des secousses électriques excitant sa propension à aimer le scandale, la honte pour en nourrir ses bas instincts et en même temps pour s’en révolter mais qui n’ont que peu de sens puisqu’il n’y a pas de jugement qui vienne sanctionner cette honte, cette horreur, ce scandale. Sans jugement précis et définitif et assez prompt autant que le permettent les procédures juridiques, il n’y a plus de motif discernable de juger et finalement, rien ne s’est passé. Les grands méchants loups continuent de circuler et les petits chaperons rouges sont dans la ligne de mire des chasseurs de coupables, pour délits mineurs comme la surcharge du panier contenant les denrées destinées à Mère Grand.
D’ailleurs, Mère Grand a été mise sous tutelle par la Grand Méchant Loup et le monde à l’envers devient l’envers de l’envers sans se remette à l’endroit. Ce trouble, ce chaos, ce vertige d’inversion sont voulus par le super pouvoir supranational que l’Europe s’empresse de servir pour s’y conserver une place à la niche. L’Europe s’aligne sur les directives intercontinentales et la magistrature nationale s’aligne sur les directives de l’Europe. Tout est pour le mieux dans le Meilleur des Mondes.