la tutelle ou l'art de massacrer les plus fragiles
Voici un extrait, éloquent entre tous, de l'excellent ouvrage de Philippe Cailleux " la France m'a suicidé" un excellent pamphlet contre l'enfer tutéalaire https://lirendecouvrir/Philippe%20b.y.%20C/La%20France%20m%27a%20suicid%C3%A9./3454
Lorsque je suis placé sous le régime de la curatelle renforcée, je
suis loin de me douter des retombées que cette mesure va
impliquer : je n'ai plus le « droit » d’exister.
Quelle attitude adopter face à des gens qui trouvent
raisonnable :
- De traiter leurs semblables comme des objets ?
- De leur confisquer leur propre vie ?
- De leur interdire l’accès aux informations qui les concernent,
et eux en priorité ?
- De leur dénier le droit de penser, d’avoir une conscience ?
- De les couper de tous moyens d’expression ? (Sachant que le
droit de s’exprimer de l’émetteur ne vaut qu’accompagné du
devoir d’écoute du destinataire. Faire semblant d’écouter n’est
pas écouter).
Traiter une personne comme un objet, le couper de l’accès à
des données qui concernent sa vie privée relève davantage de la
posture perverse que du simple abus de pouvoir.
« Sous-hommisé », et par là privé de tous mes droits, je suis
littéralement mis hors la loi et ceci au nom de la Loi ?!
Rappel : Les personnes que ciblent ces mesures de tutellecuratelle
ne sont ni des terroristes, ni des criminels, ni des
déments. Elles souffrent simplement d'invalidités diverses qui
les rendent socialement fragiles. Ceci fait-il d'elles des objets ?
Les atteintes aux droits de l'Homme effectués sous le couvert
de cette farce juridico-mafieuse de la « protection » sont
dénoncées depuis des années, en France, mais sans résultat.
Pourquoi ?
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